Disneyland ! La simple évocation de ce lieu, synonyme de rêve et de magie, suffit à faire naître un sourire béat sur la plupart des visages (à moins que vous ne soyez un vilain communiste aigri qui a une haine viscérale des États-Unis et déteste les enfants...).
N'étant pas particulièrement nostalgique de l'ex-URSS et aimant pas mal les enfants, j'ai donc décidé d'y emmener ma petite famille, et accessoirement vous rapporter cette expérience sur le blog. |
Mais, il faut le reconnaître, ce rêve a un prix. Un prix conséquent...
J'ai donc pris mon culot à 2 mains et j'ai pris l'initiative de contacter le service relations presse du parc, pour essayer de grappiller des entrées... |
Mon mail : |
Leur réponse : (Ou plutôt une réponse potentielle, fruit de mon esprit tordu...) |
(Si tu ne suis pas mes aventures régulièrement tu comprendras de quoi je parle en lisant le commentaire n°38 posté sous l'article évoqué ci-dessus...) |
Les négociations semblant mal engagées, je vais donc devoir mettre la main à la poche pour emmener mes loupiots chez Disney... (Heureusement, mes lecteurs super sympas vont parler de mon blog à plein de leurs ami(e)s ce qui me permettra de gagner plein d'argent...) |
Acte 1 Vendredi 8 Mars 2013. |
Après une semaine de grand soleil, nous nous levons sous un ciel vraiment bouché. C'est ballot, car c'est aujourd'hui que nous sommes en RTT et que, de lundi à jeudi, je me suis fait chier à contempler un ciel radieux par la fenêtre du boulot... Tant pis, nous maintenons quand même notre projet.
Nous réveillons les enfants et décidons de leur annoncer la nouvelle en les filmant, à l'image de la pub télé pour le parc :
Silence.
Explosion de joie, ils sautent, ils hurlent, ils courent (enfin c'est ce qu'ils font à longueur de journée d'habitude mais là c'est encore plus intense...)
La vidéo est sympa, mais je ne peux pas vous la montrer car elle est mal cadrée et on aperçoit le bout de ma chaussette trouée en bas de l'image. Voilà de quoi briser le mythe...
Après un petit déj – débarbouillage – habillage en un temps record, nous prenons la route et arrivons sur place vers 11h00. Nous commençons par le Parc Disneyland, gardant le parc Disney Studio pour la seconde partie de la journée. Malheureusement pour nous, aucune éclaircie ne vient percer l'épaisse couverture nuageuse...
Après avoir franchi les caisses et avoir copieusement allégé le portefeuille, nous traversons la fameuse « Main Street », offrant une vue de choix sur « le château de Mickey », comme l'appellent les enfants qui ne connaissent pas encore la Belle au Bois Dormant, puis nous nous dirigeons vers Fantasyland afin d'y faire notre première attraction : « It's a Small World ». |
Il s'agit d'un circuit en barque dans un monde féerique où sont mises en scène des poupées en costumes traditionnels du monde entier. Les enfants adorent. Les parents sourds aussi. |
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas cette attraction, au demeurant mignonne, la musique de fond est une sorte de torture qui vous reste en tête à vie, un peu comme la pub Carglass, en pire. C'est une petite mélodie niaise, qui fait « It's a small small world la la la la la... » et se répète environ 438 fois en 4 minutes.
C'est insupportable. |
Nous sortons de là, hagards, la bave aux lèvres, complètement désorientés. Les barques sont nettement moins remplies qu'au départ car de nombreuses personnes ont préféré se jeter à l'eau.
Les enfants sont quant à eux contents...
Histoire de reprendre nos esprits nous nous posons sur un banc et nous lançons dans une discussion très terre à terre au sujet de la météo (comme les gens qui n'ont rien à se dire, les vieux et les journaux télé) :
30 secondes plus tard, la première goutte vient s'écraser lamentablement sur mon crâne luisant. Suivie d'une seconde, d'une troisième et de plein de leurs copines bien vicieuses bien décidées à nous pourrir la journée.
(Note pour plus tard : FERMER SA GUEULE...) |
Malgré cela nous bravons l'averse et nous rendons au fameux « Chateau de Mickey » pour le plus grand plaisir de Pétronille qui est en plein trip « princesses ».
Vers 12h30, les estomacs commençant à crier famine, nous filons vers Discoveryland et le restaurant Café Hyperion histoire de se sécher en mangeant un morceau.
C'est une sorte de fast food avec une file d'attente pas très fast et des tarifs guide Michelin. Mais, après un rapide coup de fil à mon banquier qui a accepté de me débloquer un crédit dans l'urgence, nous commandons nos 4 menus et les apprécions malgré tout.
Séchés, et à sec, nous pouvons quitter Hyperion après la pause pipi de rigueur. |
Nous enchaînons logiquement sur une attraction de Discoveryland, à savoir Buzz Lightyear Laser Blast. C'est une sorte de jeu d'adresse et de précision au cours duquel il faut shooter des cibles à l'aide d'un pistolet laser identique à celui de Buzz. Je joue le jeu à fond et marque un max de points, Balthazar se débrouille bien également. |
Quant aux filles... |
Le chemin de la sortie nous mène directement à un stand où des clichés photos des joueurs en pleine action sont en vente. Pris au jeu, je fais une grimace laissant croire que je suis entrain de faire un AVC. Le reste de la famille a la tête tournée ou le pistolet devant le visage. Nous échappons donc l'achat des photos souvenirs...
Puis, ce stand débouche sur une boutique proposant des tonnes de jouets sur le thème de Buzz l'éclair et Star Wars. |
- Papa ! Papa ! Regarde ! Le pistolet de Buzz ! J'en veux un steuplait !!! Moi : - Mouais... je ne sais pas... Ma femme : - Oh oui, allez, c'est sympa. Je cède.
Avec le recul, je suis en mesure de vous dire : Non, ce n'est pas sympa. A côté de ce jouet, se cogner le petit orteil sur un pied de meuble ou manger le contenu d'un cendrier est sympa.
Le bruit qui se dégage de cette horreur est encore plus insupportable que la musique de Small World. Vous attendrez donc avec impatience que les piles de ce truc rendent l'âme pour faire croire aux enfants que « c'est vraiment dommage mais on ne peut pas mettre de nouvelles piles dedans » mais celles-ci sont increvables ! Je pense d'ailleurs que Disney a conçu ce jouet en partenariat avec Duracell et un laboratoire pharmaceutique produisant des antidépresseurs.
Depuis, il a d'ailleurs rejoint le PJC (Placard des Jouets Confisqués).
Après cet achat stupide, nous continuons en faisant 2 ou 3 attractions sympathiques, dont le « Le Carrousel de Lancelot », manège avec de jolis chevaux de bois sur lesquels tu as l'air ridicule si tu as plus de 8 ans (pas de bol j'en ai 33...) mais, la pluie redoublant, nous décidons de conclure cette journée en assistant à la parade, dont voici quelques jolies photos : |
Sans oublier les incontournables photos souvenir : |
(ça c'est moi et Balthazar...) |
En chemin vers la voiture, je me réjouis d'apercevoir un personnage Disney avec lequel nous pourrons prendre la pose et finir sur une note positive : |
Merde. C'est un papi en parka Decathlon orange fluo. Je lui demanderai bien pour faire une photo avec les enfants mais apparemment il ne parle pas français...
Nous rentrons donc trempés mais malgré tout satisfaits du moment passé dans le parc. |
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Acte 2 Dimanche 21 Juillet. |
N'aimant pas rester sur un échec (et un rhume), nous décidons donc de renouveler l’expérience par temps de canicule.
Nous tentons à nouveau l'opération vidéo, qui se solde par un quasi bide.
Il faut l'avouer, nous n'avons pas été très discrets lors de nos dernières discussions à ce sujet. D'autant qu'ils commencent à comprendre parfaitement le « parent cachottier », langage codé mêlant synonymes , acronymes et anglais approximatif (je suis sûr que vous pratiquez aussi, non ?), ce qui donne à peu prêt ça :
Bref, ce n'est pas du niveau des énigmes du Père Fourras, et comme mes enfants sont moins cons que les ex Miss France qui participent à Fort Boyard, ils ont bien compris ce qui se tramait...
C'est alors que nous sortons notre carte secrète : Et on y va avec Henriette et ses parents!
(Henriette est notre petite voisine, elle a l'age de Pétronille et elles sont très copines. Bon ce n'est pas son vrai prénom mais il n'y a pas de raison que seuls nos enfants aient des pseudos à la con pour les besoins du blog...)
- BWAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !
Alors je vous vois déjà venir : « Pfffff ! Aller chez Disney un Dimanche de Juillet, jour de canicule !? Mais t'es complètement con mon pauvre !? Tu vas passer 3h dans chaque file d'attente et finir rôti comme une chipolata ! » (Et ne niez pas, j'ai les noms de ceux qui m'ont envoyé des messages encourageants de ce genre sur la page Facebook...) Que nenni ! C'est sous un soleil très agréable (crème solaire et eau fraîche étaient les bienvenus quand même...) et avec un fréquentation plus que raisonnable (attente maxi : 25 minutes pour les attractions stars) que nous avons pu profiter de cette superbe journée.
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Cette fois nous commençons par Disney Studio, qui était « tombé à l'eau » la dernière fois...
A peine arrivé, le Dieu Business met sur notre route un stand de ballons gonflés à l'hélium, à l'effigie des personnages Disney.
A l'entrée de ce parc, consacré à l'univers des dessins animés de la firme Disney, nous tombons sur une jolie statue de Monsieur Walt Disney, qui me permet de cultiver un peu mon fils... |
Avouez que la ressemblance est troublante, non ? |
Image (mal) truquée |
Puis, nous croisons un personnage tiré, me semble-t-il, de Mulan avec qui les enfants prennent la pose (et passent commande...) |
Après avoir assisté au très sympathique spectacle couvert « Playhouse Disney Live ! » qui a émerveillé les enfants et m'a permis de revoir mon pas de 'Mickey Danse', nous enchaînons, avec « Motor Action ! Stunt Show Spetacular », un impressionnant show de cascades autos et motos réalisées dans un décor de ville reconstituée. Ça accélère, freine, dérape et explose de partout. |
Les garçons jubilent, Pétronille sursaute. Le ballon Minnie à l'helium prend le large... |
Après ce show qui en met plein les yeux et les oreilles, nous essayons un petit manège amusant sur le thème de Cars (Cars Quatre Roues Rally) à bord duquel on tourne très très vite sur soi même, comme dans un véhicule perdant le contrôle et réalisant des têtes à queue, histoire de voir si le Pop Corn Disney est agréable à vomir. (La réponse est non)
Avant de quitter Disney Studio, nous faisons une petite dans un décor inspiré de « Monstre & Cie » dans lequel se trouve des bornes de « collecte de cris d'enfants », qui permet à cette occasion aux nains de tester leur puissance vocale (au cas où vous en douteriez encore...)
Voici Balthazar à l’œuvre : |
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Vidéo ici : http://www.dailymotion.com/video/x12dr85_balthazar-parc-disney-studio_fun |
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Nous arrivons ensuite dans Disneyland, Balthazar - très attentionné - fait office de guide personnel pour Henriette qui est émerveillée. |
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Rapidement, nous proposons à nos amis de découvrir « It's a Small World », leur faisant croire que c'est vraiment génial (petite vengeance personnelle, il m'a réveillé Dimanche dernier en passant le Karcher à 9h du matin sur sa terrasse...)
Bien préparés à affronter ce fléau, nous nous sommes enfoncé des Chamallows dans les oreilles. Nous observons leurs réactions. Les visages se crispent. Les sourires laissent placent à des expressions de lassitude, puis de douleur.
Après 4 minutes à endurer ce supplice, ils titubent vers la sortie. C'est alors que nous leur proposons de faire un second tour.
NON !!!!!!!!!!
Nous nous lançons ensuite dans le labyrinthe de « Alice aux Pays des Merveilles » qui est pas mal ombragé et dans lequel de petits jets d'eau permettent de se rafraîchir. Si l'occasion se présente nous en profiterons peut-être pour semer les femmes et les enfants histoire d'aller faire un tour à Space Mountain avec mon ami (pas rancunier malgré l’expérience Small World) |
Au détour d'une haie, Balthazar est surpris par un jet d'eau qui bondit au dessus de sa tête. Il lâche son ballon à l'hélium qui, petit rappel des cours de chimie du collège, est un foutu gaz plus léger que l'air... |
La journée se poursuit dans la joie, la chaleur et la bonne humeur et nous enchaînons les attractions à un rythme effréné, qui nous amène rapidement à la parade de 19h qui est très chouette. Je me dis que les danseurs qui paradent devant nous dans des costumes en fourrure alors qu'il fait encore 36° ont bien du mérite mais je prends quand même plaisir à les narguer avec mon débardeur et ma grosse glace...
A l'issu de la parade une bonne partie des gens commence à regagner la sortie ce qui réduit encore de manière significative les temps d'attente aux attractions.
Ayant prévu de faire la fermeture pour assister au spectacle nocturne, nous en profitons allègrement en testant plusieurs attractions de Discoveryland dont le très convoité « Autopia », circuit de voitures thermiques guidées sur rails, permettant aux plus petits de tenir le volant et se prendre pour Papa dans les bouchons de l'autoroute A6. |
Un peu trop même : |
Alors que nous laissons aux filles le soin d'achever les comptes en banque dans les boutiques, nous prenons la direction du vol intergalactique « Star Tours », directement inspiré de la saga Star Wars où Balthazar, fier comme un prout, passe de 3 centimètres la toise de contrôle de taille minimum requise.
Nous quitterons finalement ce « land » vers 21h pour se promener dans les fabuleux décors très dépaysants de Adventurland et Frontierland, avant de se poser un bonne heure pour manger un morceau et reprendre des forces avant le fameux spectacle de fermeture.
22h45. Le spectacle « Disney Dreams » doit débuter dans 15 minutes, nous faisons route vers la Central Plaza qui est bondée car toutes les personnes encore présentes ont afflué face au château pour y assister. Malgré tout nous trouvons une super place. |
A côté de nous, un stand propose à la vente des oreilles de Mickey lumineuses qui attirent tout de suite notre attention.
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23h00. Le spectacle commence. |
Les oreilles des 8 pigeons personnes ayant acheté les fameuses « light ear » se mettent à clignoter et le château s'habille de lumière. Pétronille n'en profite pas, elle dort comme une masse dans les bras de maman depuis 3 minutes. Balthazar réclame quant à lui les épaules, car il ne voit rien. |
Nous en prenons plein les yeux. Le show, d'une durée de 20 minutes, mélange de jeux d'eau, lasers, pyrotechnie et vidéo mapping est tout simplement grandiose et nous fait oublier le mal de cou et d'épaules (papa) et les bras endolories (maman). (Vidéo ICI pour les curieux)
Nous ne regrettons pas d'être restés si tard (ça va piquer demain matin...) et regagnons la sortie encore comblés par la magie de ce spectacle final et l'excellente journée passée « Chez Mickey », ponctuée de sourires, bouches bées et yeux émerveillés de nos petites crapules. |
Papa, on y retourne quand !? |
(Si mon copain des relations presses me lit...) |
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